"L'imitation de la toile cirée est terminée. C'est un nouveau procédé que j'ai utilisé, mais il reste à voir si je serai encore positive à son sujet plus tard, lors du traitement. Mais cela a l'air bien maintenant", déclare la restauratrice Maria Stolk, qui tente de réinventer une vieille technique perdue. Pour De Haar, l'un des principaux objectifs du projet est de maintenir en vie le métier de carrossier. La toile cirée est nécessaire pour restaurer les deux pièces de tissu, appelées volants, suspendues aux sièges du yacht break. Les chiffons ont été soigneusement démontés et nettoyés avec du détergent et de l'eau déminéralisée. Au cours de l'opération, le restaurateur a découvert quelque chose de particulier : à l'intérieur de l'un d'eux, on peut lire au crayon "Brak Baron de Zuilen 619" et sur l'autre "Brack ... ... ... . Zuylen", avec 14 ou 19-01-1907 tout en bas. L'année 1907 est peut-être celle d'une réparation. Brak" est sans doute une corruption de "break" ; l'ancien tapissier était un artisan, mais pas un grand écrivain. Parmi les autres vestiges de la tapisserie, on trouve le revêtement d'un dossier. Le drap bleu est également nettoyé et Maria colmate les petits trous qu'il comporte. Mais après cela, l'atelier de tapisserie d'ameublement est terminé pour un moment. Le choix difficile du type de coussin est remis à plus tard, comme l'écrit Maria dans son rapport d'activité : "J'ai constaté que le drap anglais ne répondait pas à mes exigences de qualité. Il est beau sur le rouleau, mais lorsqu'on le teste, il s'effrite très rapidement à la surface. Je suis donc à la recherche d'un autre matériau. C'est la première raison pour laquelle j'ai arrêté la tapisserie d'ameublement. Le travail a donc été complètement inversé. Les coussins viennent maintenant beaucoup plus tard".

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